Illustration d'une femme enceinte mesurant son tour de taille

Comment bien s’alimenter pendant sa grossesse ?

L’alimentation va s’avérer être un partenaire de premier choix.

Vous vous en doutiez, et les études le prouvent.

L’alimentation durant la grossesse va influencer la bonne santé, tant de la future maman que celle de bébé. La grossesse est un bouleversement

physiologique et émotionnel important dans la vie d’une femme.

Les femmes arrivent au moment de la conception en ayant très fréquemment des déficits ou carences vitaminiques et minérales causés par l’alimentation quotidienne comprenant des apports inférieurs aux recommandations. S’ajoute à cela des facteurs d’augmentation de besoins, tel que le stress, la pilule, le tabagisme, les grossesses antérieures… pendant de nombreuses années.

De plus, au cours de cette période de la vie,  l’organisme va mettre naturellement en place des stratégies d’adaptation pour accueillir bébé et lui permettre de grandir.

Grâce à cet article vous allez découvrir les clés nutritionnelles pour vivre votre grossesse avec sérénité tout en assurant le développement harmonieux de bébé, mais pour aller plus loin je vous conseille d’opter pour mon ebook  « La grossesse harmonieuse ».

Une meilleure alimentation durant la grossesse pour un bébé en bonne santé

La santé du futur enfant à naitre et de l’adulte qu’il deviendra se joue bien avant sa naissance.

Nous allons donc nous pencher du côté de la micronutrition, notamment sur les micronutriments essentiels de la femme enceinte.

La couverture des besoins micronutritionnels au cours de la grossesse dépend étroitement des apports alimentaires maternels quotidiens.

 

Alimentation femme enceinteLa santé est un bien précieux, surtout quand elle compte pour 2.

Les micronutriments sont les alliés indispensables d’une grossesse épanouie.

La vitamine B9 (ou folate)

L’exemple le plus « connu » est certainement l’apport en vitamine B9 de début de grossesse en lien (en cas de carence) avec un risque de malformation congénitale liée à un défaut de fermeture du tube neural (spina bifida). La fermeture du tube neural se termine au 28 ème jour de grossesse. Étant données que de nombreuses grossesses ne sont pas réellement « planifiées », le début de la gestation est particulièrement à risque pour ce type de complications fœtales, ce qui fait de la vitamine B9 un élément indispensable dans l’assiette de pré-conception et pendant la période de gestation.  Il en est de même pour les vitamines B6 et B12, qui participent aux processus épigénétiques, mécanismes physiologiques de régulation de l’expression de nos gènes. Leur mise en place se déroule en majeure partie au cours de la vie foetale. Il est donc important pour la santé du futur adulte qu’elle puisse se dérouler dans les meilleures conditions.

 » Attention à bien laver et peler tout ce qui sort de la terre »

La vitamine D, avec le calcium

La vitamine D et le calcium sont indispensables à la construction de la charpente osseuse du bébé. La vitamine D joue un rôle majeur dans la minéralisation du
squelette fœtal et préviendrait les risques de pré éclampsie. C’est à partir des réserves maternelles en vitamine D que se constituent les réserves du nouveau-né.

Rapprochez vous de votre médecin, il dosera votre statut en vitamine D, les apports alimentaires ne suffisent généralement pas à couvrir l’ensemble des besoins en vitamines D, d’autant plus si votre accouchement est prévu au printemps, étant donné qu’au cours de cette période, le manque d’ensoleillement à partir du milieu de la gestation est le plus important… Optimisez l’apport alimentaire de vitamine D dans ce contexte saisonnier est donc judicieux.

Le fer

L’anémie ferriprive toucherait entre 10 à 30% des femmes enceintes des pays industrialisés. Ce risque étant majoré chez les femmes ayant des grossesses rapprochées.

Idéalement, on cherchera à débuter une grossesse avec une ferritinémie de 70 µg/l afin de constituer des réserves biologiques adéquates pour une grossesse optimale.

Le risque de carence est plus accentué aux deuxième et troisième trimestres de grossesse. Le fer sert notamment à transporter l’oxygène, contribue à la synthèse des neurotransmetteurs, participe au métabolisme des hormones thyroïdiennes, et favorise l’immunité…

Mais la nature est bien faite, l’absorption intestinale du fer est multipliée par 6 au cours de la grossesse. En effet, l’assimilation digestive du fer passe de 7%  à 66% en moyenne. Pourtant, on continue d’observer des déficits chez 60 à 75% des femmes en fin de grossesse. Une future maman déficitaire en fer sera plus fatiguée, moins résistante aux infections et plus sujette à certains troubles de l’humeur.

« Il faut veiller à bien cuire sa viande. »

Le magnésium

Il intervient dans plus de 250 réactions enzymatiques. Un manque de magnésium peut être à l’origine de fatigue, de troubles de l’humeur et de crampes ! Durant la
grossesse, on constate une déperdition plus grande de magnésium par les urines. N’étant pas stocké par l’organisme, il est important d’apporter du magnésium
quotidiennement. En Allemagne, la supplémentation magnésienne de la femme enceinte est déjà systématiquement pratiquée.

Où trouver le magnésium ?

Dans les légumineuses (lentilles, pois cassés, haricots blancs, pois chiches…), les oléagineux (noix, noix de pécan, noix du Brésil, noisettes, pignons…), et évidemment l’incontournable chocolat noir pour les gourmandes, avec modération!

L’iode

Souvent oublié, l’iode est indispensable. Une carence en iode chez la future maman peut avoir des conséquences sur le développement du cerveau de bébé.

Et les acides gras essentiels !

Vous voulez en savoir plus sur l’alimentation au cours  des trimestres de grossesse, découvrez mon e-book  » La grossesse harmonieuse«  .

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